La virado du Garlaban,

Dimanche 5 avril, comme prévu on se retrouve à la ferme de la Font de Mai. Aux portes du pays de Pagnol, le pays qui parle d’eissour, de garagai, de baume, d’aigo, rare et précieuse. On y croise des randonneurs bien sympathiques, celui-ci cherche désespérément le puits d’Angèle et cet autre part à la recherche des 14 sources, à chacun son graal. Lou souléu est au rendez vous et c’est d’un bon pas que l’on part à l’assaut du Garlaban. Le romarin est toujours en fleurs, les parterres d’iris sauvages aussi, il y aussi des orchis sauvages et des centaurea cyanus.

On commence par le sentier des Scolopendre, via le vallon des Piches (d’ailleurs si un fan de carotte provençal, pouvait nous dire ce que veut dire « piche » qu’il se manifeste. En attendant on se demande encore, si on peut dire « tiens voila des piches, comme s’il en pleuvait » ou bien « les piches sont précoces cette année »…). Bien sur nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la bonne idée de venir nous chauffer les boutéu sur les raspaioun, pagnolesques. Fort heureusement sur les conseils judicieux de randonneurs (varois…..) nous quittons les chemins beaucoup trop fréquentés à notre goût pour nous diriger vers des sentiers plus intimistes. Et c’est ainsi qu’après quelques kms de draï, de crousadou, et encore de fameux raspaioun, nous arrivons au puits du Mûrier, pour un pique nique bien mérité. Nous avons le plaisir d’y retrouver nos randonneurs varois. C’est l’occasion de partager et d’échanger les bonnes choses qui se trouvent dans nos sacs à dos (les légumes de Robert avec l’huile d’olive d’Armel, le fromage de chèvre de Luc, le pain d’épices de Pierre Jean et l’infusion de thym sucré au miel de romarin….etc).
J’en profite d’ailleurs pour vous donner la délicieuse recette du flan de céleri aux olives que la charmante et souriante randonneuse varoise nous a fait déguster. Prendre un céleri rave, le cuire à la vapeur, l’écraser à la fourchette. Ajouter deux œufs battus, un peu d’huile d’olive, du parmesan, sel poivre, épices à convenance. Ensuite dans un moule à cake, mettre une couche de préparation au céleri parsemer de quelques olives noires dénoyautées, une deuxième couche et finir par des olives noires, puis cuire au bain marie, c’est vraiment délicieux.
Après il faut repartir par le vallon des Precatori, sur la droite on pourrait grimper jusqu’à la baume Sourne, mais là je crois qu’on a un petit coup de flemme, faut dire que c’est l’heure de la sieste et à la vue de ce raspaioun en plein soulèu, on va même jusqu’à se chercher des excuses « le varois il a pas dit qu’il fallait une lampe de poche ? » on continue par le vallon du Passe temps, et la balade touche à sa fin, Christophe commence à voir des repères géodésiques partout, il est temps de rentrer.
A la prochaine……

au puits du Mûrier

un pique nique mérité

Georges et Christophe

Mauricette et José